Cet album rend hommage à la compositrice Adèle Hugo (1830-1915), cinquième enfant de Victor, dont la vie fut tragique puisque, psychologiquement instable, elle passa la moitié de sa vie en maisons de santé, de ses quarante-deux ans jusqu’à sa mort à l’âge de quatre-vingt-cinq ans. Personnalité exaltée et très sensible, elle se passionna pour la musique, apprit le piano et la composition. Ses manuscrits musicaux ont récemment été retrouvés et le directeur des Musées Victor Hugo Paris/Guernesey a décidé de les confier au compositeur Richard Dubugnon pour qu’il les étudie et reconstruise ce puzzle de partitions (souvent fragmentaires) oubliées depuis plus d’un siècle… Ont émergé quatorze mélodies sur des poèmes de Victor Hugo et des extraits des Misérables, ainsi que cinq mélodies sans paroles.
- Nuits de juin – Karine Deshayes
- Châtiments – Sandrine Piau
- Chant du Crépuscule (I) – Isabelle Druet
- Sans titre, en fa majeur pour clarinette et piano – Anaïde Apelian & Lauriane Corneille
- Flebile nescio quid – Axelle Fanyo
- Regret – Karine Deshayes
- Chanson de Jean Prouvaire – Sandrine Piau
- Simple mélodie (II), en la bémol majeur pour flûte et piano – Thomas Saulet & Lauriane Corneille
- Ce que chantait Gavroche 1 – Anaïs Constans
- Ce que chantait Gavroche 2 – Anaïs Constans
- Ce que chantait Gavroche 3 – Anaïs Constans
- Bourdon, en fa mineur pour clarinette et piano – Anaïde Apelian & Lauriane Corneille
- Hymne des transportés – Laurent Naouri, Chœur de l’Opéra de Dijon
- Chant sans paroles, en la majeur pour violoncelle et piano – Sophie Paul -Magnien & Lauriane Corneille
- Chant du Crépuscule (II) – Axelle Fanyo
- L’Oiseau passe – Anaïs Constans
- Simple Mélodie (I), en do majeur pour clarinette et piano – Anaïde Apelian & Lauriane Corneille
- Encore à toi – Axelle Fanyo
- Priez pour les morts – Isabelle Druet
Parution le 15 novembre 2024 chez Alpha Classics
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Télérama « [Richard Dubugnon] a complété et orchestré avec des égards infinis ces quatorze mélodies pour voix et piano, trouvant en Jean-François Verdier et son Orchestre Victor Hugo les complices idoines pour donner vie à cette musique oubliée. Le chant est pris en charge par une luxueuse distribution vocale. »
Res Musica « L’album, remarquablement conçu, entrecoupe ce magnifique florilège vocal de cinq mélodies sans paroles. »
BBC Music Magazine « The pieces show Adèle’s flair for melodic invention and bear the influence o f the Hugos musical acquaintances. Traces of Liszt, Berlioz and Bertin are clearly audible. […] Top-rate singers, led by Anais Constans and Axelle Fanyo give deeply expressive performances, perfectly enunciating every syllable. »
Gramophone « The vocal line-up is classy. Karine Deshayes sounds resplendent in ‘Nuits de juin’, while Sandrine Piau does wonders with the Jean Prouvaire song, which collapses an entire lifetime into a breezy three-minute waltz. […] it’s a fascinating disc, finely done. »
Scherzo « … se cuenta además con la interpretación impagable de Sandrine Piau, que pone el alma en cada proyecto. Junto a ella, otros grandes como Laurent Naouri o Karine Deshayes, acompañados por la estupenda Orquesta Victor Hugo bajo la dirección siempre matizada, precisa y pendiente de Jean-François Verdier. »
Classique c’est cool « Voici une indéniable découverte offerte aux mélomanes. »
ForumOpéra « Les artistes réunis pour l’occasion autour des musiciens de l’orchestre précité défendent avec une belle conviction ces pages délicates. »
Classica « Pour interpréter ce répertoire original, on a eu recours à deux générations de spécialistes de la mélodie française, soutenus avec raffinement par Jean-François Verdier et l’orchestre Victor Hugo (évidemment) de Besançon,« vieille ville espagnole» selon le poète qui y vit le jour. »
Diapason « Les teintes mates, feutrées et chaleureuses de l’orchestre contrastent avec la clarté des voix féminines. »
Le Monde « Des arrangements pour orchestre réalisés par Richard Dubugnon avec autant de sobriété coloriste que d’efficacité dramatique. Défendu avec conviction par l’Orchestre Victor Hugo de Jean-François Verdier, le programme renouvelle judicieusement les voix solistes. »
The Guardian « … half a dozen leading French singers do their impressive best to bring songs to life, including Sandrine Piau, who lights up a breathlessly nostalgic monologue for the student Jean Prouvaire from Les Misérables, and Laurent Naouri, who leads the Dijon Opera chorus in a Hymne des Transportés that seems to be channelling Verdi’s Va Pensiero. »
Qobuz « Une belle occasion pour compléter le portrait d’une femme ensevelie sous les décombres de la Grande Guerre et ceux de sa propre déchéance. »