Elle vient des montagnes du Haut-Doubs où il faut une patience infinie pour y croiser le lynx et presque tout autant pour trouver les morilles cachées entre les racines des sapins…
Magali Grange est un couteau suisse : elle écrit, elle dessine, elle peint… En plus des craies grasses de chez Sennelier et du stylo, elle manie aussi le tournevis et la machine à coudre, l’aiguille à tricoter et les clous de tapissier, tout ça pour servir ses extravagances poétiques !
Sa créativité naît d’un bout de dentelle, d’un cadenas rouillé, du sourire d’une fleur, d’un mot ou désuet ou musical… De son élégante mamie qui était une couturière hors pair, elle tient d’elle cette expression franc-comtoise qui l’amusait beaucoup : « Mais tu es coiffée comme la poupée du loup ! ». De sa grand-mère polonaise, elle tient ce besoin de couleurs et de matières, une décoration slave généreuse et chaleureuse.
« La poupée du loup » est née de ces inspirations qui ont imprégné son enfance et c’est avec les pastels à l’huile, qui offrent la texture et une gamme très large de nuances chatoyantes et brillantes, qu’elle a trouvé le médium pour s’inscrire dans les veines de ces femmes qui ont compté dans sa vie.
« Être coiffé(e) comme la poupée du loup » : une jolie expression à remettre au goût du jour en images et en musique auprès des enfants !
